La crise sanitaire actuelle a révélé de réels défauts d’approvisionnement en composants électroniques venus de l’étranger. Un secteur que le gouvernement compte bien développer en favorisant notamment la création d’entreprise et en retenant les talents. Essentiels à la conception d’outils numérique, les spécialistes de l’électronique se doivent de maitriser des compétences informatiques poussées en programmation, logiciels et autres…
L’AFTI, école superieure du numérique du groupe Aforp prépare les apprentis à l’évolution future de cette filière en pleine expansion au travers de formations qualifiantes en alternance comme :
BTS SN-EC – Systèmes numériques option électronique et communications ;
ETGL – Expert en ingénierie et développement de logiciels.
Si tout n’est pas encore perdu face aux entreprises spécialisées venues d’Asie, la pénurie actuelle risque de créer diverses tensions géopolitiques à l’avenir. Avec une demande mondiale en hausse et des difficultés de production, les puces électroniques se font rares sur le marché. Pour remédier aux problèmes et à cette dépendance des industries asiatiques, le ministre des Finances Bruno Le Maire et le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton souhaitent agir pour retrouver une autonomie au niveau européen.
En plus d’une réforme des règles de la concurrence, ils souhaitent veiller à ce que les pépites européennes et françaises du secteur ne soient pas rachetées par des entreprises étrangères. La mise en place d’un nouveau projet important d’intérêt européen commun (PIIEC) est notamment à l’ordre du jour. Il couvrirait la fabrication des composants et les champs de l’électronique. Rien qu’en France, pas moins de 18 projets d’entreprises pourraient être proposés pour ce PIIEC.
Devant un approvisionnement en berne des composants électroniques, de nombreuses chaînes de montage automobile sont au point mort. Une attente inacceptable pour Bruno Le Maire qui en fait une priorité. Le gouvernement français a donc organisé une réunion d’urgence avec les filières électronique et automobile. Le but est d’agir pour obtenir une meilleure allocation des composants en attendant d’améliorer l’autonomie du pays en la matière.
Un problème qui se répercute aussi en Allemagne avec une baisse de 23 % de la production automobile en janvier 2021. Les géants américains Ford et General Motors sont également fortement impactés et ont dû suspendre l’activité de nombreuses usines.
La France et le reste de l’Europe ont également besoin de composants électroniques spécifiques pour le domaine spatial. Ils sont essentiels au niveau de la connectivité et du lancement des satellites en orbite, mais aussi à l’expansion du projet de géolocalisation par satellites européen Galileo. Pour continuer à développer le secteur, il est impératif d’investir dans l’industrie des composants nécessaires. Il devient donc essentiel de privilégier une filière qui limitera un manque d’approvisionnement en cas de pénurie mondiale semblable à la crise actuelle.
Avec des besoins grandissants et la volonté du gouvernement à favoriser son développement, la filière électronique va rechercher de nouveaux talents sur le marché de l’emploi dans les prochaines années. Avec des formations complètes et variées, l’AFORP apporte aux futurs ingénieurs et aux spécialistes informatiques de l’expérience et des connaissances de plus en plus demandées.