Devant la raréfaction de ressources et les conséquences du dérèglement climatique, l’industrie connait une véritable prise de conscience sur l’importance de la dimension écologique. Facteur de performance, la politique de réduction des émissions de CO2 s’appuie sur les atouts de l’intelligence officielle et de la data pour innover.
Avec l’intégration grandissante de l’IA au sein des diverses industries, les ingénieurs et experts informatiques en la matière sont de plus en plus recherchés sur le marché de l’emploi. Pour préparer ses étudiants à cette forte demande, le groupe Aforp et sa filière Afti Numérique proposent de nombreuses formations en alternance.
Selon un rapport publié début 2019 par l’organisation Circle Economy, les émissions mondiales de gaz à effet de serre sont à 62 % causées par l’extraction et la transformation des divers matériaux entrant dans la composition des produits industriels. Pour limiter ce chiffre, il est donc indispensable de modifier les cycles de production en adaptant la logistique comme l’ensemble des infrastructures.
Avec sa grande capacité d’analyse, l’intelligence artificielle intervient pour adapter les processus et favoriser la transition circulaire sur le plan économique, social et écologique. Elle permet ainsi d’optimiser le recours aux énergies renouvelables, tout en diminuant la consommation de matières premières, l’empreinte carbone et les déchets. Un apport essentiel pour limiter l’impact environnemental de l’industrie française qui représente 17,8 % des émissions de gaz à effet de serre. L’IA se profile comme un outil idéal pour adapter les chaînes de valeur du secteur industriel dans une optique plus respectueuse de la planète. La start-up rennaise Energiency en est un parfait exemple avec sa plate-forme d’analyse en temps réel permettant de réduire de 15 % la consommation énergétique d’une usine.
Si l’industrie est une grande source de pollution, elle rejette également 37 % des déchets non dangereux en France. Les algorithmes de l’intelligence artificielle contribuent à une production plus verte en optimisant l’éco-conception des matériaux, composants et produits. Le recyclage est favorisé au maximum, tout comme l’utilisation de la matière recyclée. L’analyse des données de chaque projet et des différents matériaux permet de produire de manière plus locale, de simplifier les étapes de fabrication, notamment avec l’impression 3D.
Au niveau du recyclage, l’intelligence artificielle joue un rôle important pour améliorer la qualité du tri des diverses matières. Dans ce domaine, le robot de l’entreprise ZenRobotics se charge lui-même de classer les déchets grâce à l’analyse vidéo de sa caméra intégrée.
Intimement liées à l’IA, les données écologiques sont essentielles pour faire progresser l’industrie sur le plan environnemental. Alors que plus de 29 000 Gigaoctets d’informations étaient partagés chaque seconde en 2018, le flux de données continue d’augmenter. Dans un rapport sur L’IA, le mathématicien et député français Cédric Villani alerte sur des besoins en espace de stockage de données qui vont dépasser les ressources mondiales produites d’ici 2040. Il met cependant en avant les atouts de l’intelligence artificielle et de la data pour apporter des solutions à la crise écologique. L’accessibilité des données est l’un des points incontournables pour tirer le meilleur parti de l’IA et booster les rendements des industries dans une optique de développement durable. Un moyen de favoriser l’innovation et la diminution de l’empreinte environnementale.
Les besoins grandissants en intelligence artificielle des industries en France comme dans le monde ouvrent de belles perspectives aux futurs diplômés en informatique. Les formations en alternance de l’Aforp apportent les compétences et l’expérience nécessaires pour relever les défis que représente la dimension écologique dans l’industrie.
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